Identifier un animal de compagnie

Identifier un animal de compagnie

Le 13/10/2020

Vous n’avez pas le temps d’aller en clinique pour mettre en règle votre animal ? Votre chat ne sort pas, donc vous estimez que l’identifier n’est pas utile ?

Attention ! Ne pas identifier un animal de compagnie n’est pas sans conséquences.

Identifier son animal de compagnie : définitions

Il existe deux façons d’identifier son animal en France : par puce électronique, le plus utilisé, ou par tatouage, de moins en moins courant et uniquement reconnu dans l’hexagone.

La puce électronique, ou transpondeur

Il s’agit d’une petite capsule en verre de quelques millimètres de la taille d’un grain de riz contenant un récepteur électronique. La puce s’insère sous la peau, le plus souvent au niveau de la gouttière jugulaire gauche.

Sa pose est indolore et ne nécessite aucune anesthésie générale et peut s’effectuer à tout moment lors d’une consultation. Les avantages sont nombreux :

-> la puce ne peut pas être falsifiée et contient toutes vos coordonnées (nom, prénom, adresse postale, adresse électronique et numéro de téléphone) et les informations concernant votre animal (nom, espèce, race, date de naissance, lieu d’implantation de la puce et coordonnées du vétérinaire identificateur),

-> seule identification à être reconnue sur le passeport pour voyager hors des frontières,

-> elle est esthétique et n’altère pas l’intérieur de l’oreille de votre animal,

Parmi les inconvénients :

-> un lecteur est nécessaire pour lire le numéro,

-> elle n’est pas visible extérieurement, donc il est difficile de savoir rapidement si l’animal appartient à quelqu’un.

Le tatouage

Au contraire de la puce électronique, il suppose une anesthésie générale. Il a l’inconvénient de mal vieillir et d’être peu lisible avec les années, notamment chez le chat. De plus, le tatouage n’est reconnu qu’en France et sa pratique tend à disparaître. Seul avantage, il est visible et montre de suite que l’animal appartient à quelqu’un.

Protocoles d’identification

Par puce électronique

Lorsqu’on amène son animal se faire identifier, que l’on soit éleveur, association ou particulier, cet acte s’effectue par un vétérinaire, en clinique ou à domicile.

  • Si l’animal est déjà adulte, il est prudent de toujours vérifier qu’il n’est pas déjà identifié. Si ce n’est pas le cas, le vétérinaire peut effectuer l’identification, en lisant la puce avec le lecteur avant son insertion afin de s’assurer de son fonctionnement.

Même si cet acte est indolore, certains vétérinaires appliquent une crème anesthésiante sur la peau puis insèrent la puce en sous-cutanée au niveau de la gouttière jugulaire gauche.

Le vétérinaire contrôle à nouveau avec le lecteur après injection que la puce bip toujours bien, puis effectue l’enregistrement des données (propriétaire, animal, etc.) sur le site internet de l’I-CAD (fichier d’identification des carnivores domestiques).

Le saviez-vous, la puce électronique se compose de 15 chiffres :

– 3 premiers chiffres = code pays (ex : 250 pour la France),

– 2 chiffres suivants = code espèce (exs : chien – chat – furet : 26 ; faune sauvage : 22),

– 2 chiffres suivants = code fabricant -ex : 98),

– les 8 derniers chiffres = code d’identification de l’animal.

Par tatouage

Le tatouage est de moins en moins pratiqué par les vétérinaires et n’est pas reconnu à l’international. Son utilisation tend à disparaître.

Pour les cliniques qui le pratiquent encore, l’acte s’effectue sous anesthésie générale et peut être utilisé à l’aide d’une pince à l’oreille ou d’un dermographe à l’oreille ou à la cuisse. Oreille droite, à défaut la gauche, cuisse droite, à défaut, la gauche.

Le vétérinaire n’étant pas tatoueur de formation, certains tatouages sont d’emblée plus lisibles que d’autres, mais vieillissent globalement très mal, surtout chez les chats. Les seules personnes qui possèdent l’agrément pour tatouer sont le vétérinaire et certains éleveurs.

À l’instar de la puce électronique, il y a ensuite l’enregistrement des données (propriétaire, animal, etc.) sur le site internet de l’I-CAD.

Comment se compose-t-il ? :

– 3 chiffres et 3 lettres,

– il est néanmoins possible de trouver encore sur les vieux chats ou chiens l’ancienne version avec 3 lettres puis 3 chiffres.

Quand identifier un animal de compagnie ?

Les animaux achetés ou adoptés

Éleveurs ou animaleries : les animaux sont vendus déjà identifiés également, c’est une obligation pour la vente de l’animal. Parmi les obligations : l’animal doit être correctement sevré, minimum 8 semaines, être identifié par puce électronique ou tatouage (de plus en plus marginal).

Associations ou refuges : les animaux sont identifiés dès leur arrivée et ne peuvent être cédés sans cela. Les adoptants doivent repartir avec le contrat d’adoption regroupant les informations clés : nom, date de naissance, numéro d’identification, informations sanitaires et médicales.

Les animaux recueillis

Combien de particuliers trouvent des chats ou chatons errants ? Combien les recueillent et en placent chez des amis ou de la famille ? Beaucoup, bien sûr.

Si vous recueillez un chaton par exemple, trouvé initialement dans la rue, ce sera à vous de le mettre en règle, et cela commence par la visite vétérinaire et dès que possible (idéalement avant l’âge de 7 mois, souvent lors de la stérilisation), le faire identifier à votre nom pour qu’il soit protégé et lié à vous.

Identifier un animal de compagnie : pourquoi ?

Une obligation légale

Il est important de rappeler que l’identification des carnivores domestiques est obligatoire depuis 1999 pour les chiens et pour les chats nés après le 1er janvier 2012.

Depuis janvier 2021, le défaut d’identification des chiens et chats nés après le 1er janvier 2012 est d’ailleurs sanctionné d’une amende de 4e classe et s’élève à 750 €.

Identifier un animal, c’est lui donner une identité : et donc lutter contre l’abandon, la perte ou le vol. C’est le seul lien officiel avec votre animal, et le seul moyen de le récupérer s’il s’enfuyait.

Il est également obligatoire d’identifier votre animal si vous voyagez hors des frontières. Cette obligation d’identification (puce électronique uniquement) s’accompagne de l’élaboration d’un passeport et de la vaccination rage 21 jours minimum avant le départ.

Pour en savoir plus, faites un petit tour sur le site de l’I-CAD.

Une sécurité pour votre animal : le cas des pertes, fugues

Les cas ne sont malheureusement pas rares :

> chats qui tombent de fenêtres, de balcons,

> chats qui s’échappent de leur caisse de transport mal fermées,

> chiens fugueurs qui partent de chez eux (jardins mal clôturés) ou qui ne répondent pas au rappel lors d’une balade.

Si votre animal est identifié et qu’il est retrouvé par un particulier :

> il sera amené en clinique vétérinaire, son tatouage ou sa puce électronique sera lu(e),

vos coordonnées apparaîtront,

> vous pourrez récupérer votre animal.

A contrario, s’il n’est pas identifié, l’animal n’appartient donc officiellement à personne et peut être considéré comme animal errant.

Dans le meilleur des cas, le particulier le garde. Sinon il trouve une association pour sa prise en charge et le faire adopter.

Hélas, si votre animal est récupéré par les services de fourrière et qu’il n’est pas identifié, il y restera 8 jours puis placé en refuge s’il y a de la place, sinon euthanasié si pas réclamé.

Conclusion

L’identification est un acte obligatoire et responsable pour tout propriétaire de chiens, chats et furets. Rien n’est pire que d’être confronté à la perte de son animal qui ne peut vous être rendu faute d’identification.

Pour sa sécurité et votre sérénité, mettez votre animal en règle.

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